Pourim Pourim, Pourim Lanou...
Une fête qui ne s’annonCait pas pourrie
Pourim 5768, on y est enfin, le printemps pointe difficilement son nez, avec la ferme intention de faire revivre le blogue de la syna comme il se doit, et à ce titre nous nous devions de remercier l’intarissable Yoni Krief pour la qualité du billet précédent, alliant charme et modestie, compétence et précision. Un pur bonheur quoi.
Mais attardons nous plutôt sur l’actualité animant notre quartier et sa synagogue, agréable tâche qui m’incombe d’effectuer en ce glacial soir de printemps. Les faits principaux sont la fête de Pourim et la Bar Mitsva d’Ichay Matza, adorable et discret rejeton de Charles et Annie.
Pourim a été célébrée jeudi soir et vendredi dernier, et pour le peu que j’ai vécu, c’était bien réussi. Je vais donc m’atteler à un exercice de réassemblage des témoignages que j’ai pu recevoir ça et là afin de vous dresser un petit compte rendu des festivités. Tout d’abord, jeudi soir, c’est le ministre des affaires étrangères officiant, Monsieur Berdugo, qui a permis aux divers estomacs de se soulager après un jeûne qui, s’il n’était pas excessivement long, a pu étendre l’appétit de certains (dont votre serviteur), de façon assez dithy(téléphone maison)rambique. Bien sûr, l’apothéose était le cassage du jeûne, ou l’on a pu à notre aise nous rassasier comme des rois. Car en effet, cette fête de Pourim était spéciale, puisque tombant vendredi, nous avons pu manger pendant 2 jours, jusqu’à donner des crises de foie à certain(e)s. Mais j’allais oublier, nous avons eu droit, grâce notamment à Monsieur Assaraf, à plusieurs lectures de la Méguila durant la journée de vendredi, permettant à de nombreux fidèles de se plier à l’obligation qui est faite à chaque Juif, homme ou femme, d’écouter cette partie de notre histoire le plus attentivement possible. Pour résumer, Pourim a une fois de plus cette année, été une réussite, même si l’abus d’alcool a pour certains eu des conséquences plus ou moins désirées.
On peut aussi signaler la sortie du numéro spécial du courrier du 14
Quant à la Bar Mistva d’Ichay, c’était aussi très réussi. On tient d’ailleurs à féliciter le cantor, la voix, l’organe de la synagogue, Jérémie Bénichou, qui a su former le jeune homme qui nous a offert une magnifique prestation ce shabbat. D’ailleurs Jérémie a participé à l’office et nous a gratifiés de deux très belles Kedouchas qui sentaient le Maroc (et aussi un peu Patrick Bruel). En plus de cela, Ichay a invité ses amis le lendemain à faire une partie de Laser Quest à la Villette, ce qui a beaucoup plu aux petits (comme aux grands qui les ont accompagnés). Bien évidemment, nous te souhaitons un grand Mazal Tov, et on espère bientôt te voir gagner le prochain championnat du monde de lancer de bouchon dans un gobelet en plastique.